Extinction Imminente (Au Crépuscule Du Temps Des Hommes - Letaumetaleux) Engagées dans un conflit mondial Les nations sont à la recherche de l'arme suprême Leur permettant de détruire des territoires Sans craindre la riposte de l'ennemi affaibli Cette course à la folie meurtrière Engagée par des dirigeants Voulant impressionner leurs ennemis Par la force des flammes Cette course où participent Les cerveaux de ce monde Préférant la destruction A la civilisation EXTINCTION ! IMMINENTE ! Illuminant le ciel par une matinée d'été Cette lueur chaude détruisant tout sur son passage Voici donc cette fameuse arme suprême Fruit de la barbarie des gouvernements Cette course à la folie meurtrière Engagée par des dirigeants Voulant impressionner leurs ennemis Par la force des flammes Cette course où participent Les cerveaux de ce monde Préférant la destruction A la civilisation La solution finale se matérialisant par une déflagration radioactive qui ne laisse aucune chance De se protéger face à cette fin imminente Brûlées, broyées, les victimes agonisent dans d'atroces souffrances dans la totale indifférence des gouvernements Par simple raison de haine de la différence Ne restant plus rien, que des cendres Ces ennemis ne peuvent plus rien Les pluies radioactives achèveront les survivants Rendant stériles toutes ces terres Toute cette recherche pour conquérir un sol Qui ne sera plus jamais vivant

Soif De Feu (Au Crépuscule Du Temps Des Hommes - Letaumetaleux) Réveillé en pleine nuit pris d'une envie de feu Voulant à tout prix assouvir son désir de flammes La petite lueur brûlant en son intérieur s'embrase Finissant par le faire lever pour accomplir son souhait Armé d'un briquet et d'essence Roulant droit vers la forêt Répandant l'essence à terre Une étincelle et le brasier s'enflamme Prêt à tout pour étancher sa soif de feu et de flammes Par tout les moyens que ce soit, il parviendra à ses fins Des panaches de fumée noircissant tout l'horizon Provenant d'un brasier géant à la chaleur de l'enfer Les flammes dans ses yeux laissent paraître la joie Et pourtant celle ci n'est pas entièrement comblée N'est pas comblée Prêt à tout pour étancher sa soif de feu et de flammes Par tout les moyens que ce soit, il parviendra à ses fins Terres brûlées, maisons rasées Personnes calcinées, et pourtant tout ça Ne le satisfait pas Il lui faudrait un monde où tout N'est que flamme et destruction Un lieu comme l'enfer S'aspergeant entièrement de carburant Craquant une ultime allumette La totalité de son corps s'enflamme Dans un dernier sourire, une larme de joie Prêt à tout pour étancher sa soif de feu et de flammes Par tout les moyens que ce soit, il parviendra à ses fins

Epluchés A Vif (Au Crépuscule Du Temps Des Hommes - Letaumetaleux) Dépecés, pour leur peau, sans remords Leur douleur, insignifiante Découpée, travaillée, assemblée Pour une veste, pour une robe La boucherie pour un vêtement Chose insensée en ce monde évolué Tant de chose pour l'arrêter Il suffirait d'y mettre un peu de volonté Vivant dans un monde Pour briller en société Se revêtant de peaux D'êtres épluchés à vif Entassés, par dizaines, dans des cages Elevage, intolérable Blessés, maltraités, sans respect Pour la mode, pour l'argent La boucherie pour un vêtement Chose insensée en ce monde évolué Tant de chose pour l'arrêter Il suffirait d'y mettre un peu de volonté Vivant dans un monde Pour briller en société Se revêtant de peaux D'êtres épluchés à vif Le bourreau entrant La peur se ressent En tous ces êtres Leur fin approche Pris par les pattes, la tête fracassée Sans anesthésie au préalable Ecorchés encore vivants Voilà donc leur fin de vie La peau retirée, les corps entassés Ainsi finit leur misérable vie Parce que l'homme l'a voulu Pour parer sa laideur La boucherie pour un vêtement Chose insensée en ce monde évolué Tant de chose pour l'arrêter Il suffirait d'y mettre un peu de volonté Vivant dans un monde Pour briller en société Se revêtant de peaux D'êtres épluchés à vif Signe ostentatoire De cruauté démente Hérité des temps anciens Il faut tourner la page

Le Septième Continent (Au Crépuscule Du Temps Des Hommes - Letaumetaleux) Perdu au milieu de l'océan à l'abri de la vue de tous Ce continent invisible est pourtant bien présent réduisant la vie à néant Cette terre étendue fabriquée par la main de l'homme Ne sachant que faire de ses déchets Volant au grès du vent Atterrissant dans l'océan Formant ce continent Tuant l'existant Polluée, annihilée La vie se meurt dans l'océan Etouffée par la connerie humaine Chose infinie mais pour un temps Nourris de ces déchets artificiels mimant la proie Se déchirant de l'intérieur à cause de l'absurdité humaine Le vivant n'est plus Remplacé par la désolation Volant au grès du vent Atterrissant dans l'océan Formant ce continent Tuant l'existant Polluée, annihilée La vie se meurt dans l'océan Etouffée par la connerie humaine Chose infinie mais pour un temps Le septième continent Reflet de la nature humaine Le septième continent Cercueil pour la vie marine Polluée, annihilée Etouffée par la connerie humaine Le septième continent Cercueil pour la vie marine

Il N'y A Plus D'air (Au Crépuscule Du Temps Des Hommes - Letaumetaleux) Quelque part en ces terres existe un monde abritant Plus de vie que nulle part ailleurs Apportant les ressources vitales nécessaires Permettant à tous de vivre sereinement Evoluant sous sa verdure protectrice Se trouve un trésor irremplaçable A perte de vue se dressent ces centenaires Permettant la purification de l'air Hébergeant une faune sans pareil Fruit de l'évolution millénaire Parmi cette faune, l'un s'est dressé au dessus Exploitant les biens alentours pour évoluer Utilisant ces matières pour bâtir toujours plus Sans se soucier de c'que ça implique aux autres Evoluant sous sa verdure protectrice Se trouve un malheur tellement remplaçable A perte de vue se dressent ces centenaires Permettant la purification de l'air Hébergeant une faune sans pareil Fruit de l'évolution millénaire Tronçonnant, abattant, jusqu'au dernier tronc Il en faut toujours plus pour en perdre plus Déracinant, brûlant, tout doit partir Il ne doit rien rester pour construire toujours plus Tuant, exterminant, les autres espèces Il ne faut qu'une espèce c'est tellement mieux Asphyxiant, étouffant, il n'y a plus d air Il fallait y réfléchir avant d'agir Tronçonnant, abattant, jusqu'au dernier tronc Déracinant, brûlant, tout doit partir Tuant, exterminant, les autres espèces Asphyxiant, étouffant, il n'y a plus d'air

Le Jour Du Dépassement (Au Crépuscule Du Temps Des Hommes - Letaumetaleux) Depuis des années Pillant à outrance Les ressources naturelles Les réserves se vident De leurs biens si précieux Sans se remplir La nature nous accorde Son crédit limité Pour un temps Au-delà de ce temps Il faudra préparer Notre fin Les biens de la Nature sont limités Il faut donc tout faire Pour les préserver Le jour du dépassement est arrivé Il faut donc se préparer à vivre Dans un monde aux ressources réduites Car l'homme a déjà tout englouti La forêt abattue Toujours plus chaque jour Pour semer des champs L'air est plus lourd L'atmosphère se réchauffe La sécheresse approche Les pluies s'amenuisent Les rivières s'épuisent L'eau se fait rare La terre se dessèche Les cultures ne poussent plus Les denrées diminuent Les biens de la Nature sont limités Il faut donc tout faire Pour les préserver Le jour du dépassement est arrivé Il faut donc se préparer à vivre Dans un monde aux ressources réduites Car l'homme a déjà tout englouti Le crédit touche à sa fin L'ultime goutte d'eau a coulé Le dernier arbre est tombé La dernière graine a séché L'humain n'a pas compris Qu'il était à l'origine De tous les problèmes globaux Conduisant à sa perte Ayant consommé toutes les ressources Il n'y a plus d'eau ni de vie Il ne reste plus que l'homme et le minéral Au dernier temps, il n'en restera qu'un Il est encore temps de changer Il faut s'y prendre maintenant ou jamais

Un Monde Dépassé (Au Crépuscule Du Temps Des Hommes - Letaumetaleux) Monde en crise économique, ne sachant qu'inventer Pour relancer la consommation et le gain de bénéfices Production de masse pour du fidèle bétail écervelé Voilà donc la solution à la crise financière Innovant toujours, infiniment Créant sans cesse de la matière Produisant pour vendre plus Trafiquant pour moins durer Toute cette énergie engagée Pour l'avancée technologique Engendre bien évidemment Un amoncellement d'objets obsolètes Finissant leur vie en des terres Où s'étendent à perte de vue Des millions d'objets qui auraient pu Avoir une seconde vie autrement Achetant le dernier cri Utilisant pour un court temps Jetant pour un nouveau modèle Attendant impatiemment le prochain La recherche pour le progrès n'est autre Qu'un moyen pour engranger plus de biens Exploitant les ressources les plus rares Sans penser aux générations futures Qui devront vivre dans un monde pillé De ses richesses précieuses gaspillées Et n'ayant plus qu'à perte de vue Un amas de déchets d'un monde dépassé Et si l'humanité était remplaçable Au profit d'un nouveau genre Cela changerait-il les mentalités Sur notre mode de consommation Mode qui consiste à produire toujours plus Sans penser à ceux qui ramasseront derrière Un monde où des générations obsolètes reposent Sur un sol appauvri par l'avidité humaine Pensez que vous n'êtes pas infinis Un jour viendra où vous serez remplacés En attendant ce moment fatal Vous faites tout pour le repousser Pensez donc que l'ancien n'est pas si mal Et tenez y comme à votre vie La recherche pour le progrès n'est autre Qu'un moyen pour engranger plus de biens Exploitant les ressources les plus rares Sans penser aux générations futures Qui devront vivre dans un monde pillé De ses richesses précieuses gaspillées Et n'ayant plus qu'à perte de vue Un amas de déchets d'un monde dépassé

Les Gardiens (Au Crépuscule Du Temps Des Hommes - Letaumetaleux) Surplombant la vallée de leur taille imposante Visibles par delà le ciel Ces géants de neige et de glace Doyens du climat Avançant lentement au fil des saisons Se régénérant au fil du temps Gardiens de l'état de l eau Et de la vie Devant lutter contre un ennemi innombrable Qui maîtrise la puissance du feu Bataille déloyale des éléments Ne pouvant riposter Ne sachant contre Quoi ils se battent Des forces supérieures A la leur Qu'ils se préparent A subir en retour L'équivalent De leurs torts La température s'accroissant devant cet ennemi Echauffant encore et toujours leur environnement Fondant sous la chaleur, le niveau de l'océan s'élève Recouvrant les terres et tous ceux qui s'y trouvent Noyés, submergés Par les flots destructeurs Recouvrant, détruisant Toutes traces ennemies Nettoyée, épurée Il n'y a plus de résistance Brisés, fatigués Les gardiens ont lutté Laissant un monde où les terres submergées Renferment les vestiges d'un monde Qui voulut désespérément lutter Contre les gardiens du climat Ils se sont battus contre des forces les dépassant Et en payent désormais le prix Les gardiens affaiblis ont déversé Le reste de leur énergie Leur disparition, seul moyen de lutter Contre cet ennemi de feu Maintenant disparu, ils pouvent se rétablir Jusqu'à l'apparition d'un nouvel ennemi Ne sachant contre Quoi ils se battent Des forces supérieures A la leur Qu'ils se préparent A subir en retour L'équivalent De leurs torts

La Fin Sans Faim (Au Crépuscule Du Temps Des Hommes - Letaumetaleux) Perdus sur des terres arides Où rien ne peut pousser Vivent des peuples meurtris Par la maladie et la famine Ne pouvant lutter Face à des forces les surpassant Qui sont des choses Remédiables en d'autres lieux Mourant la bouche ouverte Face au dédain des autres Etats La non-assistance ne fait pas Que cela n'existe pas Décimés par milliers dans le calme total Voilà donc où en est l'humanité Un monde où la vie d'autrui N'est qu'une chose secondaire Ne pouvant lutter Face à des forces les surpassant Qui sont des choses Remédiables en d'autres lieux Mourant la bouche ouverte Face au dédain des autres Etats La non-assistance ne fait pas Que cela n'existe pas Vivant dans un monde Où l'aliment est abondant Il est paradoxal De mourir de son manque Que font ces Etats Vivant dans l'excès Ne connaissant pas ce que Le mot faim veut dire Sur des terres aux dimensions infinies Produisant en excès Des aliments aux propriétés modifiées Remplissant les étals Pour nourrir la population de masse qui s'engraisse A outrance de ces biens Leur corps débordant de toutes parts De membres hideux Leur poids empêchant de se mouvoir librement Finissant la vie assis Mourant la bouche ouverte, le trop-plein ressortant Telle est la fin sans faim Vivant dans un monde Où l'aliment est abondant Il est paradoxal De mourir de son manque Que font ces Etats Vivant dans l'excès Ne connaissant pas ce que Le mot faim veut dire

Laissez Moi (Au Crépuscule Du Temps Des Hommes - Letaumetaleux) Tant d'années de vie, à grandir, me développer, évoluer Tant d'épreuves passées, à créer ce monde, à créer la vie Je suis mère nature, fondatrice des espèces, et maintenant âgée Je suis malade, mon enfant, mon cancer, l'humanité Création dont j'étais si fière Au-delà de mes espérances Evoluant hors de mon contrôle Sans aucun respect pour moi Ni même pour leurs semblables S'entre-tuant, s'exterminant Polluant mon air, polluant mon sol Je souffre, asphyxiée, empoisonnée Ma création me dégoûte tant Je veux partir, laissez moi ! Après tant d'années de souffrances infinies Ma lente agonie entrevoit une rémission Certains humains tentant de me préserver de la fin Au grand dam de leurs frères destructeurs Création dont j'étais si fière Au-delà de mes espérances Ma maladie se propageant à ma création Qui souffre autant que moi Quand ils comprendront ma douleur Je reprendrai mes droits Ils s'étouffent par leur faute Ne comprenant pas qu'ils sont la cause de leurs souffrances Continuant inlassablement leurs activités nocives pour tous Ils finiront enfin par comprendre ce qu'est ma douleur Les éléments se retournant contre eux Finissant par disparaître lentement un par un D'un mal qui est pire que celui que j'ai enduré Finalement ma maladie, l'humanité, se guérira d'elle même Evoluant hors de mon contrôle Sans aucun respect pour moi Ni même pour leurs semblables S'entre-tuant, s'exterminant Polluant mon air, polluant mon sol Je souffre, asphyxiée, empoisonnée Ma création me dégoûte tant Je veux que vous partiez, laissez moi !